Traiter les maladies du melon

La maladie du melon nuit la santé.  En effet, le melon ou cucumis melo désigne une plante herbacée, cultivée en tant que plante potagère, issue de la famille des cucurbitacées de l’Afrique intertropicale. Techniquement, elle est constituée de feuilles assez rondes et découpées, d’une tige grimpante et des fruits à la fois parfumé-savoureux-sucré.

Caractéristique de la maladie du melon

En général, le plant de melon est sensible à la coulure, a l’oïdium des cucurbitacées, au fusarium oxysporum, au virus mosaïque du concombre ou courgette ou pastèque et à la vitrescence. Ensuite, cette maladie se manifeste par un jaunissement des feuilles, le flétrissement et dessèchement du limbe. Puis, celle-ci peut être sujette à la cladosporose ou à l’anthracnose ou à la fusariose ou à l’oïdium ou autre. En effet, la fusariose se manifeste par un jaunissement des feuilles, le flétrissement et le desséchement du limbe. Et vous pouvez voir sur la tige des traces de gouttes de gomme brune qui la nécrose pour ainsi l’entraîner à mourir. Par contre, l’oïdium résulte des champignons spécifiques. Ceux-ci se caractérisent par la présence des tâches de poudres blanches visibles dans les feuilles, les tiges et les pétioles qui conduisent à son dessèchement.

La cladosporose des cucurbitacées provient du pathogène cladosporium cucumerinum. Celle-ci se présente sous forme tâches vitreuses sur les feuilles, la nécrose à bordure jaune et peut se confondre avec la bactériose. Enfin, l’anthracnose du melon ou nuile rouge est due par l’invasion des champignons collectotrichum lagenarium. Celle-ci est facilement reconnaissable par la présence des tâches noires ou brunes sur les feuilles des pieds envahis ou des tâches rondes et creuses sur les fruits…

Différents types de maladies du melon

Tout au long de la culture du melon, ce dernier peut être sujet a différentes sortes de maladie qui pouvant être traités à temps. A savoir, la maladie bactérienne (nécrose chancreuse, tâche foliaire, fonte des semis, flétrissement, etc.), la maladie fongique (alternariose, anthracnose, dépérissement racinaire, milidou, fusariose vasculaire, flétrissement, etc.), la maladie virale (jaunisse, criblure, flétrissement, etc.). A cela s’ajoute le fruit amer ou déformé, la nécrose apicale, la brûlure solaire ou par le vent et la lésion par pollution de l’air…

Conseil pour bien traiter les maladies du melon

Vous devez connaître le type de maladie avant de faire le traitement des maladies du melon. Par exemple, pour le cas du milidou du melon, vous devez envisager 3 formes de mesure : mesure chimique, mesure prophylactique (conduite culturale, élimination des feuilles envahies et contrôle de la qualité des plants au préalable) et mesure variétale. Par contre, la fusariose peut être traitée en recourant aux mesures prophylaxiques (contrôle de la fertilisation en azote, allongement de la rotation, lavage des outils de travail du sol, etc.). L’oïdium exige l’application des fongicides durant la période critique et des molécules suivant un mode d’usage multiple. Le traitement de l’anthracnose est semblable aux mesures préventives mises en place contre la fusariose. La lutte contre l’invasion de tétranyques tisserands se fait, généralement, par une pulvérisation d’eau en abondance sur le melon, dans l’espace de 3 jours au maximum ou par infusion de tanaisie à appliquer chaque semaine ou voire même une pulvérisation a base de savon liquide noir, pendant plusieurs jours.

Puis, vous pouvez, également, faire appel à des experts pour bien s’assurer et vous faciliter la tâche et satisfaire au moindre de vos soucis. Ici, l’avantage réside dans la suffisance de matériel, le traitement réalisé selon les normes techniques…